Il y a d’abord eu le Flygskam. Puis chacun a pu observer que cette honte de prendre un avion à l’impact carbone délétère, née dans les pays nordiques, n’était que la partie émergée de l’iceberg ! Celui qui, lors d’un instant de crise pandémique, d’un coup se retire, laissant exsangues des territoires entiers, tellement longtemps vitrifiés par les sirènes et les devises d’un tourisme massif, qu’ils en ont perdu toute notion de résilience… C’est comme si la vie avait disparu de ces grandes cités historiques ou de ces zones géographiques aux fascinants héritages. Ce sont des dérives qui, de longue date, interrogent les explor’acteur.rices que nous accompagnons au sein de l’association On the Green Road. Ils se sont parfois d’abord laissé entraîner par les appels de l’inconnu avant de se rendre compte de leurs potentiels impacts, d’un point de vue carbone, ou sur des écosystèmes, des sites ou des cultures parfois millénaires.
Loin d’eux pourtant l’idée de ne plus voyager, d’oublier la liberté que cela leur procure, les possibles découvertes, les rencontres, les instants de plénitude. Ils cherchent justement à retrouver cette profondeur du voyage, sa dimension unique, sa part d’imprévu et d’aventure, sa capacité à nous faire retrouver notre chemin dans les brumes du quotidien, son invitation à ouvrir un autre regard sur le monde. Et ceci ne leur a semblé accessible qu’en voyageant autrement… « Voyager autrement ?! Mais est-ce vraiment possible ? » me diriez-vous… C’est que nos imaginaires ont été tant rétrécis par des années de publicité et de simplicité. Comment alors se positionner ? Quels écueils éviter, pour quels moyens de transports opter, quels nouveaux usages adopter ?
Il y a alors tout un travail de ré-inspiration à initier, pour chacun d’entre nous, au contact de récits de voyages, par exemple, à vélo, en stop, ou par d’autres modes de transports. Il y a bien sûr les quelques livres et DVD que nous proposons sur notre site, et bien d’autres récits, disponible en livre (chez Transboréal notamment), en films accessibles en ligne, lors de notre Festival du Voyage Engagé ou en faisant intervenir des explor’acteurs, pour partager ! Vient ensuite le temps de l’action. Et là, on est parfois un peu démuni. Comment changer des habitudes si bien ancrées ? Comment passer le pas vers un voyage plus improvisé, plus libre, plus ouvert à l’inconnu ? Que mettre dans son sac ou dans ses sacoches, pour ne pas se surcharger, et ne pas avoir d’impact négatif sur les écosystèmes ? Comment gérer les imprévus, techniques, organisationnels, etc. ?
Ce sont autant de questions que vous pourrez partager avec différents voyageurs, aux styles multiples, au fil du Parcours VIP (Voyage à Impact Positif), que nous proposons avec les associations The Greener Good et La Maison du Vélo au sein de La Maison de l’Environnement… A la fin de ces quelques heures de partage, réparties sur 4 soirées en semaine, vous acquerrez toutes les clés pour devenir le must du must : un Voyageur à Impact Positif… Eh oui, un VIP de nouvelle génération, capable de trouver son équilibre personnel entre envie d’évasion et conscience de son impact, quelqu’un ayant la classe de compenser son empreinte carbone si nécessaire, mais surtout de voyager au plus local, au quotidien presque. Et lorsque grandit l’envie du périple plus lointain, la laissant se préciser, le VIP sait préparer et attendre, pour se laisser le temps de la découverte sur place, prenant son congé sans solde ou autre, pour découvrir et rencontrer au lieu de seulement picorer, avant de laisser infuser les apprentissages de grand chemin à son retour, partageant naturellement d’autres imaginaires.